Les bénévoles de l'association AMIH ne sont ni des professionnels, ni des experts. Ils n'ont pas vocation à se substituer à eux. Néanmoins, les nombreuses années de bénévolat au sein de l'AMIH leur ont permis d'acquérir une somme de connaissances non négligeable et donc une certaine expertise. Cette expertise est complétée par l'acquisition permanente d'un média essentiel, un CD ROM édité 2 fois par an par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), le CD DTU (Documents Techniques Unifiés). C'est un recueil de recommandations qui traite de tous les corps d'état dans le domaine de la construction. Pour plus d'infos, cliquer sur le lien suivant : DTU.

Des recommandations qui pourraient paraître à priori comme non opposables. Cependant, tous les experts et particulièrement les experts judiciaires missionnés par un juge s'appuient sur ce document pour statuer sur la conformité  d'un ouvrage aux normes et règles régissant la construction. Chaque fois qu'un bénévole de l'AMIH est sollicité pour émettre un avis technique, c'est la bible sur laquelle s'appuie l'appréciation fournie à l'adhérent.

Notre aide technique s'exerce auprès de nos adhérents d'abord lorsqu'ils nous soumettent pour relecture les devis, descriptifs, plans élaborés par les entreprises qu'ils ont sollicitées. C'est l'étape la plus importante qui doit réduire au maximum en cours de réalisation le risque de mauvaise surprise qui découlerait d'imprécisions dans ces documents.

De plus, les "techniciens" de l'AMIH, lors d'une visite de chantier sollicitée par un adhérent, ont chacun un kit matériel permettant de vérifier tout ce qu'un profane est susceptible de contrôler (niveau laser, règle de 2 mètres, équerre, etc.).

L'AMIH dispose aussi d'appareils de mesure plus spécifiques (mesureur de champs électromagnétiques hautes et basses fréquences (rayonnement des antennes de téléphonie, Wifi, et appareils électroménagers), mesureur de terre, mesureur de débit d'air des VMC) qui permettent de caractériser des situations si l'adhérent le souhaite.

Néanmoins, nous sommes conscients de nos limites et lorsque cela s'avère nécessaire, nous dirigeons nos adhérents vers un expert. C'est notamment le cas lorsqu'un artisan de mauvaise foi refuse l'évidence. C'est aussi le cas lorsque l'avis d'un professionnel habilité est requis pour intenter une action en justice.

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